L'écossais, défendu par ses âpres climats, Qui jamais sous le joug n'avait courbé la tête, Aujourd'hui cède enfin à l'effort de ton bras; D'âge en âge le ciel te gardait sa conquête. Elevé par sa chute, heureux de ses malheurs, Et l'irlandais aussi, partageant nos lauriers, Mais toi même, arrêtant le cours de tes exploits, Hélas! quand ce pays égaré, criminel, Périssait, dévasté par le fer et la flamme, The only cure, which could from heav'n come down, Oft have we wonder'd, how you hid in peace But vhen your troubled country call'd you forth, To fierce contention gave a prosp'rous end. Still as you rise, the state, exalted too, Finds no distemper while 'tis chang'd by you; Chang'd like the world's great scene! when without noise, The rising sun night's vulgar light's destroys. This Cæsar found: and that ungrateful age, You! that had taught them to subdue their foes, Provoke their courage, So, when a lion shakes his dreadful mane, Le ciel, pour le sauver, dut, dans un seul mortel, Unir tant de pouvoir à tant de grandeur d'âme. Que faisait autrefois ce génie indompté? Confondu parmi nous, fait pour le rang suprême, Le héros, déjà grand dans son obscurité, S'instruisait à régner en régnant sur lui-même.. Mais enfin ton pays, en proie aux factieux Sur un plus grand théâtre appella ton courage: Tu parus; ton éclat éblouit tous les yeux, Comprima la discorde et dissipa l'orage. Tu t'élèves; l'état, qui s'élève à son tour, Voit ses fastes sanglans redevenir célèbres; Ainsi change le monde; ainsi l'astre du jour Dissipe de la nuit les vulgaires ténèbres. César eût aux Romains fait adorer ses lois, Mais ils perdirent tout en perdant ce grand homme, Et l'aveugle Brutus qui crut venger leurs droits, Brutus, du même coup, frappa César et Rome. Plus heureux, des anglais assurant la grandeur,' Cromwell commence, achève, affermit son ouvrage; Il sait, en les domptant, les conduire au bonheur, Et maîtrise à son gré leur farouche courage. Semblable au fier lion qui s'irrite, rugit, |