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Efce dal nido ad infultar feftiva
La notte fuggitiva,

Ridotta già fu l'occidente eftremo.
Ah Clori amica, ah che bel giorno avremo!

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Metastasio.

J.B.Rous feau.

J. B. Rousseau.

A

Wie überhaupt die Franzosen in ihrer Nationalmusik, und in der musikalischen Dichtkunst den Italiånern weit nachstehen; so ist dieß auch besonders in Ansehung der Rans tate der Fall. Die im ersten Bande der poetischen Werke des åltern Rousseau befindlichen Kantaten find immer noch das Beste, was sie in dieser Gattung befizen. Es fehlt ih nen nicht an glücklicher Erfindung und gefälliger Einkleis dung; wohl aber vermisst man in ihnen den mahlerischen, gefühlvollen Ausdruck erwärmter Empfindung, den die Musik durchaus fodert, um eindringlich und wirksam zu werden. Hr. Demaur schlägt in seinem 1778 zu Amiens gedruckten Eloge de I. B. Rouffean ihren Werth gewiß zu hoch an, wenn er von diesen Kantaten sagt: „Toutes refpirent cette poefie d'expreffion, ces tons pittoresques, ces tours heureux, ces graces légeres, qui forment le véritable caractère de la poefie. Il n'en eft aucune qui ne foit un chef d'oeuvre."

CEPHALE.

Cantate.

La nuit d'un voile obfcur couvroit encor les airs,
Et la feule Diane éclairoit l'Univers:

Quand de la rive Orientale

L'Aurore dont l'Amour avance le réveil,
Vint trouver le jeune Céphale,

Qui repofoit encor dans le fein du Sommeil.
Eile approche, elle héfite, elle craint, elle admire.
La furprise enchaîne fes fens;

Et l'amour du Héros pour qui fon coeur foupire,

2

A fa timide voix arrache ces accens:

Vous, qui parcourez cette plaine,
Ruiffeaux, coulez plus lentement,
Oifeaux, chantez plus doucement;
Zéphirs, retenez votre haleine.

Re

Refpectez un jeune Chaffeur
Las d'une courfe violente;
Et du doux repos qui l'enchante,
Laiffez lui gouter la douceur.

Vous, qui parcourez cette plaine,
Ruiffeaux, coulez plus lentement:
Oifeaux, chantez plus doucement
Zéphirs retenez votre haleine.

Mais, que dis-je, où m'emporte une aveugle tendreffe?

Lâche Amant, eft-ce là cette délicateffe,
Dont s'enorgueillit ton amour?

Viens-je donc en ces lieux te fervir de trophée?
Eft-ce dans les bras de Morphée,
Que l'on doit d'une Amante attendre le retour?

Il en eft tems encore,
Céphale, ouvre les yeux:
Le jour plus radieux
Va commencer d'éclore;
Et le flambeau des Cieux
Va faire fuire l'Aurore.
Il en eft tems encore
Céphale, ouvre les yeux.

Elle dit; et le Dieu qui répand la lumiére,
De fon char argenté lançant fes premiers feux,
Vint ouvrir, mais trop tard, la tranquille paupière
D'un Amant à la fois heureux et malheureux.
Il s'éveille, il regarde, il la voit, il l'appelle.
Mais, ô cris, ô pleurs fuperflus!

Elle fuit, et ne laiffe à fa douleur mortelle,
Que l'image d'un bien qu'il ne poffede plus.
Ainfi l'Amour punit une froide indolence.
Méritons les faveurs par notre vigilance.

N'at

J.B. Roul feau.

J.B. Rous seau.

N'attendons jamais le jour:
Veillons quand l'Aurore veille,
Le moment où l'on fommeille,
N'eft pas celui de l'Amour,

Comme un Zéphir qui s'envole,
L'heure de Venus s'enfuit,
Et ne laiffe pour tout fruit
Qu'un regret trifte et frivole.

N'attendons jamais le jour:
Veillons quand l'Aurore veille.
Le moment où l'on fommeille,
N'eft pas celui de l'Amour.

Con

Congreve.

Die jährliche Feier des Namenstages der heil. Cácilia, welche die Legende als Erfinderin der Orgel angiebt, durch ein grøßes musikalisches Concert, hat in England vornehms lich zu Anfange des jeßigen Jahrhunderts mehrere, für die Musik bestimmte, Oden veranlasst, deren man viele in den von Dryden bei Tonson herausgegebenen Miscellanies findet, deren Werth aber sehr ungleich ist. Die drei beften theile ich hier mit. William Congreve (geb. 1672, gest. 1728.) schrieb die feinige im Jahre 1701, und sie wurde von John Eccles in Musik gefeßt. Eine glückliche deutsche Ueberz sehung dieser Ode, und der beiden folgenden von Dryden und Pope, findet man in Hrn. Weißens Lyrischen Gedichten, B. III. S. 187.

A HYMN TO HARMONY

IN HONOUR

OF ST. CECILIA'S DAY.

I..

0

Harmony, to thee we fing,

To thee the grateful Tribute bring
Of facred Verfe, and tweet refounding Lays:
Thy Aid invoking while thy Pow'r we praife.
All Hail to thee

All-powerful Harmony!

Wife Nature owns thy undisputed Sway,
Her wond'rous Works refigning to thy Care:
The Planetary Orbs thy Rule obey,
And tuneful roll, unerring in their Way,
Thy voice informing each melodious Sphere,

CHORUS.

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